Étape Monte Albán — Dans les pas du Peuple des Nuages

Explorations d’Alexia & Michel — Chapitre Zapotèque
Perchée à plus de 2 000 mètres d’altitude sur une crête dominant la vallée d’Oaxaca, Monte Albán n’est pas simplement une ruine majestueuse : c’est une cité céleste, suspendue entre ciel et terre, érigée par un peuple visionnaire que les anciens appelaient le Peuple des Nuages. Lors de cette nouvelle étape de leur voyage, Alexia et Michel ont foulé la pierre blanche de ce site zapotèque, l’un des plus anciens et importants centres cérémoniels de la Mésoamérique.
Un carrefour sacré
Fondée autour de 500 av. J.-C., Monte Albán fut pendant plus d’un millénaire la capitale politique et spirituelle des Zapotèques. De cette époque demeurent aujourd’hui d’impressionnants vestiges : places cérémonielles, pyramides, terrasses sculptées, stèles gravées d’étranges glyphes… Chaque pierre semble ici chuchoter un morceau d’histoire oubliée.
Alexia, en parcourant les vastes esplanades baignées de lumière, parle d’une ville où les lignes de l’horizon semblent s’aligner avec celles du cosmos. Michel, quant à lui, s’est attardé devant les fameuses "Danzantes", ces bas-reliefs énigmatiques représentant des figures humaines aux poses dynamiques — sans doute des prêtres ou des captifs, selon les interprétations.
Une cité pour les esprits
Monte Albán n’était pas qu’un centre politique. Elle était aussi — et peut-être avant tout — un observatoire spirituel. Depuis ses hauteurs, les prêtres zapotèques scrutaient les étoiles, réglaient les calendriers, célébraient les saisons. La ville fut conçue avec une précision cosmique, orientée selon les points cardinaux, comme si elle avait été bâtie pour converser avec les dieux.
Il n’est pas étonnant qu’on l’ait surnommée "La ville du peuple des Nuages". Il faut y avoir été, sentir le vent soulever la poussière du plateau, observer les ombres danser sur les marches des temples pour comprendre que cet endroit parle, encore aujourd’hui, à ceux qui savent écouter.
Une inspiration Andino Déco
De cette visite, Alexia et Michel rapportent bien plus que des images : une sensation d’élévation, une force minérale, une simplicité grandiose. Monte Albán rejoint désormais le carnet de route d’Andino Déco, non comme un simple site archéologique, mais comme une source d’inspiration : pour les formes, les textures, les contrastes de lumière… et surtout, pour cette connexion intemporelle entre l’homme, la terre et le ciel.
À travers chaque objet chiné, chaque textile choisi, c’est un peu de ce souffle sacré que le duo souhaite transmettre à ceux qui ouvriront leur maison à l’âme de l’Amérique ancienne.



























