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ÉTAPE : MITLA — AU PAYS DES ÂMES ET DES PIERRES PARLANTES


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Les marchants-explorateurs, depuis les vallées sacrées de l’Oaxaca


À l’aube, le silence de Mitla n’est interrompu que par le murmure du vent entre les cyprès et le pas feutré de nos semelles sur les pierres anciennes. Nous sommes arrivés ici, dans ce lieu énigmatique au nom chargé de mystère : Mitla, dérivé du mot nahuatl Mictlan, « le lieu des morts ». En langue zapotèque, elle est appelée Liobaa – « la maison des tombes ». Deux noms, deux visions, mais un même respect pour le sacré et l’invisible.


Après la chute de Monte Albán, vers l’an 750 de notre ère, Mitla émergea comme le nouveau cœur battant du pouvoir zapotèque dans les Vallées Centrales. C’est ici que se concentraient à la fois l’autorité religieuse et politique, dans une ville où les vivants honoraient les morts non pas dans l'ombre, mais au grand jour, par l’architecture, le rituel, et les motifs géométriques qui ornent chaque mur.


10 500 âmes


Contrairement à d’autres cités abandonnées aux sables du temps, Mitla a été habitée sans interruption tout au long du développement historique de la vallée de Oaxaca. C’est durant la période dite de Monte Albán V (entre 1000 et 1521 après J.-C.) que Mitla connut son apogée. À l’époque de la construction de ses palais et temples – dont les mosaïques de pierre taillée défient encore le regard – la cité accueillait environ 10 500 âmes. Un nombre impressionnant pour une ville en dialogue constant avec l’au-delà.


Pour maintenir la continuité du souffle vital à travers le temps


Ce qui nous frappe ici, au-delà de la beauté architecturale, c’est cette volonté des Zapotèques de relier tous les mondes : celui des vivants, des morts, et des dieux. Les pièces, les cours, les couloirs souterrains, tout ici semble avoir été conçu pour guider les esprits, pour maintenir la continuité du souffle vital à travers le temps.


Nous poursuivons notre chemin, humbles devant tant de savoirs et de traditions, enrichis par les échanges avec les artisans et les gardiens de mémoire locaux. Chaque tissage, chaque pierre, chaque récit transmis est une invitation à mieux comprendre l’âme de ce peuple, enraciné dans la terre mais tourné vers l’éternité.


À suivre…





 
 
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